Il y a vingt-quatre ans, ma femme et moi étions de jeunes futurs pasteurs qui se sentaient appelés à exercer un ministère missionnaire, mais qui ne savaient pas très bien où ni ce que cela signifiait. Nous savions que partager notre foi en Jésus-Christ faisait partie de l'appel, mais comme mon caractère était introverti à l'époque, je trouvais cette perspective assez intimidante. Lors de mes premières tâches missionnaires, j'ai appris de deux tuteurs portoricains à avoir confiance en ce que Dieu faisait en moi et à me sentir à l'aise lorsque je racontais mon histoire personnelle de foi.
La plupart des membres de l'Église Chrétienne Réformée d'Amérique du Nord sont comme moi. En tant que groupe, les membres de la CRCNA ont tendance à être assez bien au courant des doctrines grâce à la catéchèse et à l'éducation chrétienne, mais ils ont du mal à faire part de leur espérance personnelle en Jésus-Christ. Chaque année, l'équipe de communication de CRCNA réalise un sondage auprès d'une partie de nos paroisses. Chaque paroisse encourage ses membres à répondre à cette enquête. Lorsque les résultats sont compilés, une tendance prévisible se dégage chaque année. Seul un tiers des personnes interrogées affirment "certainement" ou "principalement" parler régulièrement de leur vie spirituelle avec d'autres personnes. Cette question est l'une des moins bien notées chaque année. C'est aussi probablement l'une des raisons pour lesquelles nos statistiques indiquent que les baptêmes d'adultes et les professions de foi reçues par le biais de l'évangélisation sont assez rares dans beaucoup de nos églises. (Note : En tant que pédobaptistes, nous comptons les nouveaux croyants en fonction du nombre de baptêmes d'adultes). Au sein de l'Église Chrétienne Réformée, nous avons découvert que nous avons beaucoup à apprendre de nos frères et sœurs du Tiers-Monde lorsqu'il s'agit d'évangélisation. En fait, dans notre église la majeure partie de la croissance liée à l'évangélisation se produit dans les communautés d'immigrés. Plus remarquable encore, ces églises, qui tendent à avoir le moins de ressources, sont les plus actives dans l'implantation de nouvelles paroisses. Il semble que, parmi les communautés immigrées de la CRCNA, Dieu nourrit une soif d'évangélisation et de croissance ecclésiale qui pourrait transformer notre dénomination. Mais comment établir ce lien ? L'un des plus grands défis missionnaires auxquels moi-même et d'autres dirigeants de dénominations nord-américaines sommes confrontés est de savoir comment relier nos paroisses traditionnelles, majoritairement d'origine européenne et leurs dirigeants à leurs collègues du Sud. Nous avons tant d'occasions d'apprendre les uns des autres et de voir le Saint-Esprit transformer des vies au sein de nos communautés. Pourtant, malgré tous les efforts des dirigeants confessionnels, ces groupes se ne se rejoignent pas toujours. En même temps, nous savons que lorsque ces groupes se rencontrent et que les relations prospèrent, la mission, la vision et les pratiques spirituelles des paroisses et des dirigeants s'épanouissent. J'ai hâte de rencontrer d'autres dirigeants de CANAAC et d'apprendre comment ils s'appuient sur les églises et les dirigeants du Sud pour que leurs dénominations soient bénies par l'évangélisation et l'implantation d'églises. Zachary King Zachary King est pasteur de l'Église Chrétienne Réformée d'Amérique du Nord, dont il est le secrétaire général. De 2017 à 2022, il fut directeur de Resonate Global Mission, l'agence missionnaire de l'Église Chrétienne Réformée d'Amérique du Nord (CRCNA). Auparavant, il a été missionnaire pour Resonate à Haïti et au Nigéria, et pasteur à Allendale, dans le Michigan. Zachary est marié à Sharon, qui a également travaillé à ses côtés en tant que missionnaire et qui est aujourd'hui aumônier d'un hospice. Zach et Sharon ont quatre enfants adolescents et vivent à Kentwood, dans le Michigan.
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Veinticuatro años atrás, mi esposa y yo éramos jóvenes aspirantes al pastorado que sentíamos una vocación al ministerio misionero, pero no teníamos claro dónde o qué significaba eso. Sabíamos que compartir nuestra esperanza en Jesucristo era parte del llamado, pero como a esa edad yo era bastante introvertido, la perspectiva me intimidaba bastante. En mis primeros destinos como misionero, aprendí de dos mentores puertorriqueños a tener confianza en lo que Dios estaba obrando en mí y a sentirme confortable al compartir mi historia personal de fe.
La mayoría de la membresía de la Iglesia Cristiana Reformada de Norteamérica es como yo. Como grupo, la membresía de la CRCNA (siglas en inglés de la denominación) tiende a ser bastante conocedora de las doctrinas gracias al catecismo y a la educación cristiana, aunque le resulta difícil compartir su esperanza personal en Jesucristo. Cada año, nuestro Equipo de Comunicaciones de la CRCNA envía una encuesta a un grupo de personas de nuestras congregaciones. Cada congregación anima a su membresía a completar la encuesta. Cuando se contabilizan los resultados, cada año aparece una tendencia predecible. Sólo un tercio de las personas encuestadas afirma "definitivamente" o "casi siempre" hablar con regularidad con otras personas sobre su vida espiritual. Esta pregunta es una de las peor valoradas cada año. También es probable que sea una de las razones por las que nuestras estadísticas de afiliación señalan que los bautismos de personas adultas y las profesiones que resultan de estrategias de evangelización son bastante escasos en muchas de nuestras iglesias. (Nota: Como paidobautistas, registramos a nuevas personas creyentes a través del número de bautismos de personas adultas). En la Iglesia Cristiana Reformada, hemos descubierto que tenemos mucho que aprender de nuestros hermanos y hermanas del Sur Global en relación a la evangelización. De hecho, la gran mayoría del crecimiento por evangelización en nuestra denominación se está produciendo en iglesias de personas inmigrantes. Y lo que es aún más sorprendente, estas iglesias, que suelen tener menos recursos, son las más prolíficas en la plantación de nuevas congregaciones. Parece que, entre las congregaciones de personas inmigrantes en la CRCNA, Dios está alimentando una sed de evangelización y de crecimiento eclesial que podría transformar nuestra denominación. Pero ¿cómo establecer esta conexión? Uno de los más grandes desafíos misioneros a los que nos enfrentamos varias personas en el liderazgo denominacional en Los Estados Unidos de Norteamérica es cómo conectar a nuestras congregaciones y al liderazgo histórico, en su mayoría caucásico, con sus colegas del Sur Global. Tenemos muchas oportunidades de aprender mutuamente y de dar testimonio de la acción del Espíritu Santo transformando vidas en nuestras congregaciones. Sin embargo, a pesar de los esfuerzos del liderazgo denominacional, estos grupos a menudo no se encuentran. Al mismo tiempo, sabemos que cuando ambos grupos se conectan, y cuando las relaciones florecen, la misión, la visión y las prácticas espirituales de las congregaciones y del liderazgo también florecen. Estoy deseando ponerme en contacto con otros líderes de la CANAAC para aprender cómo aprovechan a las iglesias y al liderazgo del Sur Global para bendecir a nuestras denominaciones a partir de la evangelización y de la plantación de iglesias. Zachary King Zachary King es pastor en la Iglesia Cristiana Reformada de Norteamérica, sirviendo como su Secretario General. De 2017 a 2022 se desempeñó como Director de Resonate Global Mission, la agencia de misión de la CRCNA. Antes de eso, trabajó como misionero con Resonate en Haití y en Nigeria, y como pastor en Allendale, Michigan. Zachary está casado con Sharon, que también trabajó junto a él como misionera y que se desempeña actualmente como capellana en un hospicio. Zach y Sharon tienen cuatro hijos adolescentes y viven en Kentwood, Michigan. Twenty-four years ago, my wife and I were aspiring young pastor candidates who felt a call to mission ministry, but were not clear about where or what that meant. We knew that sharing our hope in Jesus Christ was part of the call, but since I had introverted tendencies at that age, I found the prospect quite intimidating. In my first mission postings, I learned from two Puerto Rican mentors about being confident in what God was doing in me, and comfortable sharing my personal faith story.
Most members of the Christian Reformed Church in North America are like me. As a group, CRCNA members tend to be fairly knowledgeable about doctrines through catechesis and Christian education, but they find it difficult to share their personal hope in Jesus Christ. Every year our CRCNA Communications Team sends a survey out to a cohort of our congregations. Each congregation encourages members to complete the survey. When the results are tallied, a predictable trendline emerges every year. Only a third of respondents “definitely” or “mostly” claim to speak regularly with others about their spiritual lives. This question is one of the lowest rated every year. It is also likely one of the reasons why our membership statistics indicate that adult baptisms and professions of faith received through evangelism are quite rare in many of our churches. (Note: As paedobaptists, we record new believers through numbers of adult baptisms.) In the Christian Reformed Church, we have been discovering that we have a lot to learn from our brothers and sisters in the Global South when it comes to evangelism. In fact, the vast majority of evangelism growth in our denomination is happening in immigrant churches. Even more remarkably, these churches, which tend to have the fewest resources, are the most prolific in planting new congregations. It seems that, amongst the immigrant congregations of the CRCNA, God is nurturing a thirst for evangelism and church growth that could transform our denomination. But how do we make this connection? One of the biggest missional challenges that I, and other leaders of North American denominations, face is how to connect our historic, mostly Caucasian congregations and leaders with their colleagues from the Global South. There is so much opportunity for us to learn from each other, and to witness the Holy Spirit at work transforming lives within our congregations. Yet, despite the best efforts of denominational leaders, these groups often miss each other. At the same time, we know that when these groups do connect, and when relationships flourish, the mission, vision, and spiritual practices of congregations and leaders bloom. I look forward to connecting to other CANAAC leaders and learning about how they leverage churches and leaders from the Global South to bless their denominations through evangelism and church planting. Zachary King Zachary King is a pastor in the Christian Reformed Church in North America and serves as its General Secretary. From 2017 to 2022 he served as the Director of Resonate Global Mission, the mission agency of the CRCNA. Before that, he served as a missionary with Resonate in Haiti and Nigeria, and as a pastor in Allendale, Michigan. Zachary is married to Sharon, who also worked alongside him as a missionary, and who now serves as a hospice chaplain. Zach and Sharon have four teenage children and live in Kentwood, Michigan. |
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October 2024
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