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Lee Hechos 16:9-15
Honestamente, si lo piensas, las probabilidades de que Pablo y Lidia se conocieran son bastante escasas. Para Pablo, viniendo de tan lejos con todos los altibajos de sus viajes, piensa en todas las discusiones que se dieron entre Pablo y otros apóstoles al compartir el evangelio con los gentiles. Y que Pablo quería ir a Bitinia. Y luego, casualmente, bajaron a ese río justo cuando Lidia estaba allí. Lidia, según lo poco que sabemos de ella, era una mujer ocupada. Vendía artículos caros y ya era activa en su vida religiosa; era como María y Marta fusionadas en una sola. No, este encuentro nunca habría sucedido si una u otra parte no hubiera estado dispuesta a escuchar y a dejarse guiar por el Espíritu Santo. Y así, por el poder del Espíritu Santo, se unen. Pablo comparte el evangelio y Lidia responde con fe mediante el bautismo. Esta intersección que vemos entre la bondad y la fidelidad de Dios y el acto humano de disposición a escuchar es hermosa. Como dice un comentarista: «El corazón anhelante de una mujer fiel se abre ante el impulso misericordioso de un Dios dador de fe en un acto que, como la encarnación misma, es a la vez plenamente humano y plenamente divino. Al igual que Lidia, nos asombramos cuando, al mirar atrás, solo podemos decir que nuestros pasos fueron guiados y nuestros corazones abiertos». En mis dos países, tanto en Alemania como en Estados Unidos, se oye mucho decir que esta hospitalidad es innecesaria. Incluso se dice que podría no ser bíblica. Que deberíamos quedarnos en nuestros pequeños grupos y proteger lo que se nos ha dado. Como el siervo que enterró su talento en la parábola de Jesús en Mateo 25, en lugar de usar lo que Dios nos ha dado para hacer buenas obras para él, la sociedad nos dice que debemos tener miedo de usar nuestros dones para quienes nos rodean. Si releen esa parábola, notarán que el siervo al que le dijeron que era malvado y perezoso dice: «Tuve miedo, así que salí y escondí tu oro en la tierra». En lugar de estar impulsado por la curiosidad, la hospitalidad y la fe, el siervo está impulsado por el miedo, que es precisamente la retórica que escuchamos hoy. Pero eso no es lo que Dios llamó a Pablo y Lidia a ser, ni es ese el llamado para ti y para mí. Estos encargos son para todos nosotros, sin importar dónde nos encontremos hoy en el mundo. Tres cosas: que, como Pablo, escuchemos al Espíritu Santo cuando nos llama. Que nos apartemos de las normas incómodas y estemos dispuestos a probar algo nuevo, sirviendo juntos como lo hizo Pablo con su grupo de misioneros. Segundo, como Lidia, debemos ser fieles a nuestra hospitalidad evangélica. Debemos invitarnos unos a otros a nuestra mesa y a nuestros alrededores. Escuchemos las voces que suenan diferentes a las suyas. Y tercero, como Lidia y Pablo, nos opongamos a las voces que nos rodean y proclamemos bondad, misericordia y amabilidad. Mostremos a quienes nos rodean lo que realmente significa ser el cuerpo amado de Cristo mediante la forma en que interactuamos con los de nuestras congregaciones y con quienes aún no conocemos. Amados, somos llamados igual que Pablo y Lidia. Somos coherederos de Cristo, cerca del corazón de Dios. Demos testimonio, y como Lidia, nos asombraremos cuando, al mirar atrás, solo podamos decir que nuestros pasos fueron guiados y nuestros corazones abiertos. La Rev. Chelsea Lampen es ministra ordenada de la Palabra y los sacramentos en la Iglesia Reformada en América. Es co-pastora junto con su esposo, Jeff, de RELISH (Servicio Internacional Reformado de Lengua Inglesa en Hannover) en Hannover, Alemania. Chelsea también es enlace del personal de la Comunión Mundial de Iglesias Reformadas para la Región CANAAC (Consejo del Área del Caribe y Norteamérica).
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Franchement, si on y réfléchit bien, les probabilités que Paul et Lydie se rencontrent sont plutôt minces. Pour Paul, qui venait de si loin, avec tous les péripéties de son voyage. Pensez à toutes les disputes qui ont eu lieu entre Paul et les autres apôtres qui prêchaient l'Évangile aux païens. Et que Paul voulait aller en Bithynie. Et puis ils se sont retrouvés au bord de cette rivière juste au moment où Lydia s'y trouvait. Quant à Lydie, d'après le peu que nous savons d'elle,elle était une femme très occupée. Elle vendait des produits de luxe et menait déjà une vie religieuse active. Elle était comme Marie et Marthe réunies en une seule personne. Non, cette rencontre n'aurait jamais eu lieu si l'un ou l'autre n'avait pas été disposé à écouter et à se laisser guider par le Saint-Esprit. Et ainsi, par la puissance du Saint-Esprit, ils sont réunis. Paul proclame l'Évangile, et Lydie répond avec foi en recevant le baptême. Cette rencontre entre la bonté et la fidélité de Dieu et la volonté humaine d'écouter est magnifique. Comme le dit un commentateur : « Le cœur aspirant d'une femme fidèle est ouvert par l'impulsion gracieuse d'un Dieu qui donne la foi, dans un acte qui, comme l'incarnation elle-même, est à la fois pleinement humain et pleinement divin. Comme Lydie, nous sommes étonnés lorsque, en regardant en arrière, nous ne pouvons que dire que nos pas ont été guidés et nos cœurs furent ouverts. » Dans les deux pays où je vis actuellement, l'Allemagne et les États-Unis, beaucoup de gens affirment que cette hospitalité n'est pas nécessaire. D'une certaine manière, certains vont même jusqu'à dire qu'elle pourrait être contraire à la Bible. Que nous devrions rester dans nos petits groupes et protéger ce qui nous a été donné.Comme le serviteur qui a enterré son talent dans la parabole racontée par Jésus dans Matthieu 25, au lieu d'utiliser ce que Dieu nous a donné pour accomplir de bonnes œuvres pour lui, certaines voix dans la société nous disent que nous devrions avoir peur d'utiliser nos dons pour ceux qui nous entourent. Si vous relisez cette parabole, vous remarquerez que le serviteur à qui l'on dit qu'il est méchant et paresseux répond : « J'ai eu peur, je suis sorti et j'ai caché ton or dans la terre. » Plutôt que d'être motivé par la curiosité, l'hospitalité et la foi, le serviteur est motivé par la peur, ce qui correspond exactement au genre de discours que nous entendons aujourd'hui. Mais ce n'est ni ce à quoi Dieu a appelé Paul et Lydie à être, ni ce à quoi vous et moi sommes appelés. Ces exhortations s'adressent à nous tous, où que nous nous trouvions dans le monde aujourd'hui. Trois choses : comme Paul, nous devons écouter le Saint-Esprit lorsqu'il nous appelle. Nous devons oser des comportements qui sortent des normes habituelles et être prêts à essayer quelque chose de nouveau, en nous mettant au service les uns des autres, comme Paul l'a fait avec son groupe de missionnaires. Deuxièmement, comme Lydie, nous devons être fidèles dans notre hospitalité évangélique. Nous devons nous inviter les uns les autres à nos tables. Écouter les voix qui semblent différentes de la nôtre. Et troisièmement, comme Lydie et Paul, nous nous opposons aux voix qui nous entourent et proclamons la bonté, la miséricorde et la gentillesse. Nous montrons à ceux qui nous entourent ce que signifie réellement être le corps bien-aimé du Christ par la manière dont nous agissons avec les membres de nos communautés et ceux que nous ne connaissons pas encore. Bien-aimés, nous sommes appelés tout comme Paul et Lydie. Nous sommes les cohéritiers du Christ, proches du cœur de Dieu. Témoignons, et comme Lydie, nous serons émerveillés lorsque, en regardant en arrière, nous pourrons dire que nos pas ont été guidés et nos cœurs furent ouverts. La Pasteure Chelsea Lampen est ministre ordonnée de la Parole et des sacrements de l'Église réformée d'Amérique. Elle partage la charge pastorale avec son mari, Jeff, au sein de RELISH (Reformed English Language International Service in Hannover) à Hanovre, en Allemagne. Chelsea est également chargée des relations de la CMER pour la région CANAAC (Caribbean and North American Area Council). Read Acts 16:9-15
Honestly, if you think about it, the chances of Paul and Lydia meeting are rather slim. For Paul, coming from as far as he did with all of the twists and turns of his travels. Think of all the various arguments that had happened between Paul and other apostles out sharing the gospel with Gentiles. And that Paul wanted to go to Bithynia. And then they happened to go down to that river right at the time that Lydia was there. For Lydia, based on what little we know about her she was a busy woman. Selling expensive goods, being active in her religious life already, she is like Mary and Martha melded into one. No, this meeting would never have happened had one side or the other not been willing to listen and be led by the Holy Spirit. And so by the power of the Holy Spirit, they are brought together. Paul shares the gospel, and Lydia responds with faith through the act of receiving baptism. This intersection we see of God’s goodness and faithfulness with the human act of willingness to listen is beautiful. As one commentator says, “The longing heart of a faithful woman is opened by the gracious impulse of a faith-giving God in an act that, like the incarnation itself, is at once fully human and fully divine. Like Lydia we are astonished when, looking back, we can say only that our steps were guided and our hearts opened.” In both of my home countries right now, both in Germany and in the U.S., there are lots of voices saying that this hospitality is unnecessary. Somehow people are even saying that it may be unbiblical. That we should stay in our own little groups and protect what has been given to us. Like the servant who buried his talent in the parable Jesus tells in Matthew 25, instead of using what God has given us to do good works for him, voices in society are telling us that we should be fearful of using our gifts for those around us. If you reread that parable, you will notice that the servant who was told they are wicked and lazy says, “I was afraid and went out and hid your gold in the ground.” Rather than being driven by curiosity, hospitality, and faith, the servant is driven by fear, which is exactly the rhetoric we hear today. But that is neither what God called Paul and Lydia to be, nor is that the calling for you and me. These charges here are for all of us, no matter where we find ourselves in the world today. Three things: that like Paul, we listen to the Holy Spirit when the Spirit calls. We step out into the uncomfortable norms and be willing to try something new serving beside one another as Paul did with his group of missionaries. Second, like Lydia, we need to be faithful in our gospel hospitality. We must invite one another in and around our table. Listen to voices that sound different than yours. And third, like both Lydia and Paul, we stand counter to the voices around us and proclaim goodness, mercy, and kindness. We show others around us what it actually means to be the beloved body of Christ by the way we interact with those in our congregations and those we do not yet know. Beloved, we are called just as Paul and Lydia. We are Christ’s co-heirs, held close to the heart of God. Let’s witness, and like Lydia we will be astonished when, looking back, we can say only that our steps were guided and our hearts opened. Rev. Chelsea Lampen is an ordained minister of Word and sacrament in the Reformed Church in America. She co-pastors with her husband, Jeff, for RELISH (the Reformed English Language International Service in Hannover) in Hannover, Germany. Chelsea also serves as the World Communion of Reformed Churches staff liaison for the CANAAC (the Caribbean and North American Area Council) Region. Pasteur Dr. Japhet Ndhlovu - Responsable du département Église en mission et membre du comité de direction de CANAAC.
Mon parcours au sein de l'Église Unie du Canada a été un magnifique témoignage de la tapisserie réalisée par la main de Dieu dans ma vie. Au cours des 12 dernières années, j'ai fait l'expérience d'une Église accueillante qui célèbre l'unité dans la diversité. En tant que personne d'origine africaine, je me suis senti valorisé et inclus dans une dénomination où la diversité est appréciée, même si je fais partie d'une minorité racialisée de 2 % qui ne fournit que 10 % de l'ensemble du personnel pastoral ordonné. J'ai eu le privilège d'occuper un poste de haut niveau, actuellement en tant que responsable du département Église en mission, où je continue à témoigner et à faire l'expérience de la force de la diversité et de l'unité dans l'action. L'amour et l'accueil que j'ai reçus m'ont transformé, et je suis reconnaissant de pouvoir contribuer à cette Église dynamique. Par conséquent, au moment où l'Église Unie du Canada célèbre son centenaire (juin 2025), il est clair que les convictions bibliques et théologiques sur la diversité et l'unité ont été au cœur de son histoire. Depuis sa fondation jusqu'à son engagement actuel en faveur de l'inclusion, de la justice et de la communauté, l'Église a été guidée par de puissants thèmes scripturaires. Un seul corps, plusieurs membres La Bible fournit une base solide pour reconnaître l'unité au sein de la diversité. Dans 1 Corinthiens 12:12-14, Paul décrit de manière admirable l'Église comme « un seul corps avec de nombreux membres », soulignant que chaque personne apporte des dons et des perspectives uniques qui sont essentiels à l'ensemble. Cette vision a été la pierre angulaire de l'identité de l'Église Unie, inspirant sa formation en 1925 lorsque les méthodistes, les congrégationalistes et les presbytériens se sont réunis dans un mouvement révolutionnaire qui a célébré l'unité des chrétiens. Cet engagement en faveur de l'unité dans la diversité continue de façonner les pratiques et la mission de l'Église aujourd'hui, reflétant l'appel biblique à être une communauté qui apprécie et fête les contributions de tous ses membres. Le ministère de Jésus, comme le soulignent les enseignements de l'Église Unie, a été caractérisé par une inclusion radicale : « Il a franchi les barrières de la race, de la classe, de la culture et du sexe. Il a prêché et pratiqué l'amour inconditionnel... et il a ordonné à ses disciples de s'aimer les uns les autres comme il les avait aimés ». Ce mandat scripturaire sous-tend l'engagement de l'Église Unie à accueillir tout le monde, indépendamment de l'âge, de la race, de la classe, du sexe, de l'orientation ou de la qualification. Réflexion théologique et pratique institutionnelle Sur le plan théologique, l'Église Unie s'est continuellement inspirée de l'appel biblique à accueillir « les étrangers au milieu de vous » (Lévitique 19:34 ; Matthieu 25:35). Une importante étude menée au sein de l'Église a souligné que « l'Écriture révèle que l'Église doit être prête à examiner et à apporter des changements significatifs en faveur de l'inclusion culturelle dans tous les domaines de la gestion de l'Eglise et de la vie paroissiale afin d'offrir un espace accueillant pour tous, et en particulier, pour les minorités visibles ». Cet engagement n'est pas seulement théorique. L'évolution de l'identité de l'Église a été formée par un auto-examen permanent, comme en témoignent ses excuses pour son rôle dans la colonisation et les internats, et son travail actif de réconciliation avec les peuples indigènes. L'intégration de la spiritualité et des langues autochtones dans les symboles et le culte de l'Église reflète la vision biblique selon laquelle « le message de l'Évangile est accessible à tous les peuples, sans distinction de couleur, de race, de croyance ou de culture ». La Diversité comme source de Renouveau Le cheminement de l'Église Unie vers un ministère interculturel s'inspire des impératifs du Nouveau Testament tels que l'Ordre de Mission (Matthieu 28:16-20) et l'histoire de la Pentecôte (Actes 1:8), qui appellent l'Église à surmonter les barrières culturelles et linguistiques. Un rapport de 2012 au Conseil général déclarait : « Se concentrer uniquement sur des solutions administratives n'entraînera jamais le type de changement profond et transformateur auquel nous aspirons. En outre, nous sommes tous appelés à examiner en profondeur nos attitudes, nos valeurs et notre attitude personnelle à l'égard de la différence, et à prendre le risque de faire les choses différemment pour créer un meilleur espace d'appartenance pour tous ». Cette ouverture théologique a conduit l'Église Unie à accueillir les nouveaux Canadiens, les minorités visibles et les groupes marginalisés, considérant la diversité comme un moyen de « revitaliser la communauté par l'apport de nouveaux talents, et de l'équiper pour l'inclusion et la croissance ». La vision actuelle de l'Église va au-delà de la simple inclusion et s'oriente vers un « accueil radical », où le leadership et le culte sont renouvelés par ceux qui étaient autrefois marginalisés. Expressions contemporaines : La nouvelle représentation de la Sainte Cène La nouvelle représentation de La Cène, réalisée par l'Église Unie à l'occasion de son centenaire, est un symbole frappant de ce cheminement. Cette œuvre d'art met en scène des personnes d'origines et d'identités diverses, la présence du Christ étant incarnée par la communauté rassemblée plutôt que par une seule figure. Cela reflète l'enseignement biblique selon lequel « là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Matthieu 18:20), et souligne la conviction de l'Église que la foi est vécue à travers la justice, la compassion et l'appartenance partagée. Conclusion L'histoire de l'Église Unie du Canada est un témoignage vivant de la conviction biblique et théologique que l'unité et la diversité ne sont pas opposées, mais plutôt deux partenaires au service de l'Évangile. En s'appuyant continuellement sur les appels scripturaires à l'inclusion, à la justice et au respect mutuel, l'Église a cherché à incarner une communauté où tous sont vraiment les bienvenus et où la plénitude de l'image de Dieu se reflète dans la diversité de son peuple. Por el Rev. Dr. Japhet Ndhlovu – Ministro Ejecutivo de la Unidad de Iglesia en Misión y miembro del Comité Directivo de CANAAC.
Mi camino de servicio en la Iglesia Unida de Canadá ha sido un hermoso testimonio del tapiz de la mano de Dios en mi vida. En los últimos 12 años, he experimentado una denominación acogedora que celebra la unidad en la diversidad. Como persona de ascendencia africana, me he sentido valorado e incluido en una denominación donde se aprecia la diversidad, a pesar de ser parte de una minoría racializada del 2% con solo el 10% de todo el personal del ministerio ordenado. He tenido el privilegio de servir en un rol principal, actualmente como Ministro Ejecutivo de la Unidad de Iglesia en Misión, donde continúo siendo testigo y experimentando el poder de la diversidad y la unidad en acción. El amor y la bienvenida que he recibido han sido transformadores, y estoy agradecido por la oportunidad de contribuir a esta vibrante Iglesia. Por lo tanto, a medida que la Iglesia Unida de Canadá celebra su viaje centenario (junio de 2025), está claro que las convicciones bíblicas y teológicas sobre la diversidad y la unidad han estado en el corazón de su historia. Desde su fundación hasta su compromiso continuo con la inclusión, la justicia y la comunidad, la iglesia ha estado guiada por poderosos temas bíblicos. Un Cuerpo, Muchos Miembros La Biblia proporciona una rica base para abrazar la unidad en medio de la diversidad. En 1 Corintios 12:12-14, Pablo ilustra bellamente la iglesia como "un cuerpo con muchos miembros", enfatizando que cada persona aporta dones y perspectivas únicas que son esenciales para el todo. Esta visión ha sido una piedra angular de la identidad de la Iglesia Unida, inspirando su formación en 1925 cuando metodistas, congregacionalistas y presbiterianos se unieron en un movimiento innovador que celebró la unidad cristiana. Este compromiso con la unidad en la diversidad continúa moldeando las prácticas y la misión de la iglesia hoy en día, reflejando el llamado bíblico a ser una comunidad que valora y celebra las contribuciones de todos sus miembros. El ministerio de Jesús, como se destaca en las enseñanzas de la Iglesia Unida, se caracterizó por una inclusión radical: "Él cruzó barreras de raza, clase, cultura y género. Predicó y practicó el amor incondicional... y él ordenó a sus seguidores que se amaran unos a otros como él los había amado”. Este mandato bíblico sostiene el compromiso de la Iglesia Unida de acoger a todos, sin importar la edad, raza, clase, género, orientación o capacidad. Reflexión Teológica y Práctica Institucional. la Iglesia Unida ha estado constantemente inspirada por el llamado bíblico a dar la bienvenida a "extranjeros en medio de ustedes" (Levítico 19:34; Mateo 25:35). Un importante estudio de investigación dentro de la iglesia enfatizó que "Las Escrituras revelan que la iglesia debe estar preparada para examinar y hacer cambios significativos hacia la inclusividad cultural en todas las áreas de la política eclesiástica y la vida congregacional para proporcionar un espacio acogedor para todos, y en particular, para las minorías visibles". Este compromiso no es meramente teórico. La identidad en evolución de la iglesia ha sido moldeada por un autoexamen continuo, como se observa en sus disculpas por su papel en la colonización y las escuelas residenciales, y su activo trabajo hacia la reconciliación con los pueblos indígenas. La inclusión de la espiritualidad indígena y las lenguas en los símbolos de la iglesia y en el culto refleja la visión bíblica de que "el mensaje del Evangelio está disponible para todos los pueblos sin importar el color, la raza, la creencia o la cultura". Diversidad como Fuente de Renovación. El viaje de la Iglesia Unida hacia el ministerio intercultural está informado por imperativos del Nuevo Testamento, como la Gran Comisión (Mateo 28:16-20) y la historia de Pentecostés (Hechos 1:8), que llaman a la iglesia a alcanzar más allá de las fronteras culturales y lingüísticas. Un informe de 2012 al Consejo General declaró: “Enfocarse solo en soluciones políticas nunca logrará el tipo de cambio profundo y transformador por el que estamos luchando. Además, todos estamos siendo llamados a examinar profundamente nuestras actitudes, valores y percepciones personales sobre la diferencia, y arriesgarnos a hacer las cosas de manera diferente para crear un mejor espacio de pertenencia para todos”. Esta apertura teológica ha llevado a la Iglesia Unida a abrazar a nuevos canadienses, minorías visibles y grupos marginados, viendo la diversidad como una forma de “revitalizar la comunidad a través del flujo de nuevo talento, y equiparla para la inclusividad y el crecimiento”. La visión actual de la iglesia va más allá de la mera inclusión hacia una “acogida radical”, donde el liderazgo y la adoración son renovados por aquellos que alguna vez estuvieron en los márgenes. Expresiones Contemporáneas: La Última Cena Reimaginada Un símbolo vívido de este viaje es la reinterpretación centenaria de La Última Cena por parte de la Iglesia Unida. Un Lugar en la Mesa | La Iglesia Unida de Canadá, Esta obra de arte presenta a personas de diversos orígenes e identidades, con la presencia de Cristo encarnada a través de la comunidad reunida en lugar de una sola figura. Esto refleja la enseñanza bíblica que "donde estén dos o tres reunidos en mi nombre, allí estoy yo en medio de ellos" (Mateo 18:20), y subraya la creencia de la iglesia de que la fe se vive a través de la justicia, la compasión y el sentido compartido de pertenencia. Conclusión La historia de la Iglesia Unida de Canadá es un testimonio vivo de la convicción bíblica y teológica de que la unidad y la diversidad no son opuestos, sino socios en el evangelio. Al recurrir continuamente a los llamados bíblicos a la inclusión, la justicia y el respeto mutuo, la iglesia ha buscado encarnar una comunidad donde todos son realmente bienvenidos, y donde la plenitud de la imagen de Dios se refleja en la diversidad de su pueblo. By the Rev. Dr. Japhet Ndhlovu – Executive Minister Church in Mission Unit and member of CANAAC Steering Committee.
My journey of service in the United Church of Canada has been a beautiful testament of the tapestry of God’s hand upon my life. Over the past 12 years, I have experienced a welcoming denomination that celebrates unity in diversity. As a person of African descent, I have felt valued and included in a denomination where diversity is cherished, despite being part of a 2% racialized minority with only 10% of all ordained ministry personnel. I have been privileged to serve in a senior role currently as Executive Minister for the Church in Mission Unit, where I continue to witness and experience the power of diversity and unity in action. The love and welcome I have received have been transformative, and I am grateful for the opportunity to contribute to this vibrant Church. Therefore, as the United Church of Canada marks its centennial journey (June 2025) , it is clear that biblical and theological convictions about diversity and unity have been at the heart of its story. From its founding to its ongoing commitment to inclusion, justice, and community, the church has been guided by powerful scriptural themes. One Body, Many Members The Bible provides a rich foundation for embracing unity amid diversity. In 1 Corinthians 12:12-14, Paul beautifully illustrates the church as "one body with many members," emphasizing that each person brings unique gifts and perspectives that are essential to the whole. This vision has been a cornerstone of the United Church's identity, inspiring its formation in 1925 when Methodists, Congregationalists, and Presbyterians came together in a ground-breaking move that celebrated Christian unity. This commitment to unity in diversity continues to shape the church's practices and mission today, reflecting the biblical call to be a community that values and celebrates the contributions of all its members. Jesus’ ministry, as highlighted in United Church teachings, was marked by radical inclusion: “He crossed barriers of race, class, culture, and gender. He preached and practised unconditional love… and he commanded his followers to love one another as he had loved them”. This scriptural mandate underpins the United Church’s commitment to welcoming all, regardless of age, race, class, gender, orientation, or ability. Theological Reflection and Institutional Practice Theologically, the United Church has continually drawn from the biblical call to welcome “strangers in your midst” (Leviticus 19:34; Matthew 25:35). A major research study within the church emphasized that “Scripture reveals that the church must be prepared to examine and to make meaningful changes towards cultural inclusiveness in all areas of church polity and congregational life in order to provide a welcoming space for all, and in particular, visible minorities”. This commitment is not merely theoretical. The church’s evolving identity has been shaped by ongoing self-examination, as seen in its apologies for its role in colonization and residential schools, and its active work toward reconciliation with Indigenous peoples. The inclusion of Indigenous spirituality and languages in church symbols and worship reflects the biblical vision that “the Gospel message is available to all peoples regardless of colour, race, creed or culture”. Diversity as a Source of Renewal The United Church’s journey toward intercultural ministry is informed by New Testament imperatives such as the Great Commission (Matthew 28:16-20) and the Pentecost story (Acts 1:8), which call the church to reach out across cultural and linguistic boundaries. A 2012 report to the General Council stated, “To focus only on policy solutions will never effect the kind of deep and transformative change for which we are striving. In addition, we are all being called to deeply examine our attitudes, values, and personal [sic] around difference—and risk doing things differently to create a better space of belonging for all”. This theological openness has led the United Church to embrace new Canadians, visible minorities, and marginalized groups, seeing diversity as a way to “revitalize the community through the flow of fresh talent, and equip it for inclusiveness and growth”. The church’s current vision goes beyond mere inclusion to “radical welcoming,” where leadership and worship are renewed by those who were once on the margins. Contemporary Expressions: The Last Supper Reimagined A vivid symbol of this journey is the United Church’s centennial reimagining of The Last Supper. A Place at The Table | The United Church of Canada, This artwork features people from diverse backgrounds and identities, with Christ’s presence embodied through the gathered community rather than a single figure. This reflects the biblical teaching that “where two or three are gathered in my name, I am there among them” (Matthew 18:20), and underscores the church’s belief that faith is lived through justice, compassion, and shared belonging. Conclusion The United Church of Canada’s story is a living testament to the biblical and theological conviction that unity and diversity are not opposites, but partners in the gospel. By continually drawing on scriptural calls to inclusion, justice, and mutual respect, the church has sought to embody a community where all are truly welcome, and where the fullness of God’s image is reflected in the diversity of its people. Preparado por la Rev. Sanya Beharry (Comité Directivo de PCTT/CANAAC)
A menudo encuentro pasajes de las Escrituras que me atormentan en diversas etapas de mi vida. Quizás Dios sabía (sabe) que soy una persona testaruda que necesita múltiples recordatorios y tiempo para reflexionar antes de comprender. La Cuaresma de este año tuvo como origen de mi inquietud Isaías 58:1-12. Al principio, me pregunté sobre la frase que dice "a sus" (Isaías 58:3), pensando en las muchas maneras en que los seres humanos aún no nos tratamos como seres humanos. Incluso me recordó cómo vinculamos nuestro valor a nuestra capacidad de ser productivos, lo que nos deja a quienes padecemos enfermedades mentales, enfermedades crónicas y discapacidades en una situación de pérdida inherente. Una y otra vez, escucho a personas cuya supervivencia se ha vuelto demasiado cara: la comida, el alojamiento y la atención médica se han vuelto inalcanzables, a pesar de su situación laboral. Entonces me pregunté sobre los "(Isaías 58:4) y pensé en las muchas mujeres (y hombres) de nuestras congregaciones y países cuyas parejas asisten con orgullo a la iglesia y proclaman a Jesús como Señor, pero regresan a casa para abusar de su familia y de otros, física, sexual, mental, emocional, financiera y espiritualmente. No hay justicia por parte de las autoridades. No hay seguridad en los espacios que debían serlo. La hipocresía de todo esto puede ser repugnante a veces. Pero entonces llegué al final del pasaje que habla de ser como un "regado, un manantial cuyas aguas nunca";. En Juan 20:15, María confunde a Jesús con un jardinero en su primera aparición después de la resurrección. Quizás no se equivocó en absoluto. Jesús, como las aguas vivas y aquel que no rompe ni una caña cascada, es quien trae alimento y renovación en circunstancias que parecen sombrías e irredimibles. Jesús es quien atiende especialmente a los hambrientos, los sin techo, los enfermos, los oprimidos y los quebrantados. Al acercarse la Pascua, espero que no nos ahoguemos en la desesperación de todo lo que está roto en el mundo, sino que nos comprometamos a una vida que haga realidad Isaías 58:12. Podría ser nuestro propio acto de resurrección cuando, «Las ruinas antiguas serán reconstruidas», renovando nuestro compromiso de cuidarnos unos a otros mientras se reconstruyen las estructuras de la comunidad. Debemos «levantar cimientos de muchas generaciones», sabiendo que el trabajo que hacemos hoy quizá nunca nos beneficie, pero bendecirá a las generaciones venideras. Tenemos la responsabilidad de ser reparadores de la brecha, y por eso no podemos simplemente cortar aquello que está roto o nos incomoda… nuestro Señor resucitado perdonó incluso a quienes lo crucificaron y nos pide que amemos a nuestros enemigos. Finalmente, estamos llamados a ser restauradores de las calles para vivir, para construir un hogar seguro donde todos podamos habitar. Jesús le dice a María que les diga a sus hermanos que él «sube a mi Padre y a vuestro Padre» (Juan 20:17). Ya no somos siervos; ya no somos solo amigos; Cristo nos está indicando que somos familia. Podemos vivir juntos en una nueva armonía basada en el profundo y perdurable amor de Jesucristo, quien nos une. Ruego para que este período de transición de la Cuaresma a la Pascua también contenga escrituras que los guíen y los bendigan abundantemente. Elaborée par la pasteure Sanya Beharry (Comité de coordination PCTT/CANAAC)
J'ai souvent des passages bibliques qui me « hantent » à travers différentes périodes de ma vie. Peut-être Dieu savait-il (sait-il) que je suis une créature têtue qui a besoin de multiples rappels et d'un temps de réflexion avant de bien comprendre. Cette année, le carême a été marqué par le passage d'Ésaïe 58:1-12, qui a été à l'origine de ma « hantise ». Je me suis d'abord interrogée sur les paroles: « vous traitez durement tous vos ouvriers » (Isaïe 58:3), pensant aux nombreuses façons dont nous, les êtres humains, ne nous traitons toujours pas les uns les autres comme des êtres humains. Cela m'a même fait penser à la manière dont nous associons notre valeur à notre capacité d'être productifs, ce qui place ceux d'entre nous qui souffrent de maladies mentales, de maladies chroniques et de handicaps dans une situation de désavantage inévitable. Sans cesse, j'entends parler de gens dont la vie est devenue trop chère - la nourriture, le logement et les soins de santé sont devenus hors de leur portée, malgré le fait qu'ils aient un emploi. Je me suis ensuite interrogée sur les « méchants coups de poing » (Ésaïe 58:4) et j'ai pensé aux nombreuses femmes (et hommes) de nos communautés et de nos pays dont les partenaires vont fièrement à l'église et proclament que Jésus est le Seigneur, mais rentrent chez eux pour abuser de leur famille et d'autres personnes physiquement, sexuellement, mentalement, émotionnellement, financièrement et spirituellement. Il n'y a pas de justice de la part des autorités. Il n'y a pas de sécurité dans les espaces où ils auraient dû être. L'hypocrisie de tout cela peut parfois être écœurante. Mais je suis arrivé à la fin du passage qui parle d'être comme un « jardin bien arrosé, une source d'eau dont les eaux ne cessent jamais de couler». Au verset 20, 15 de Jean, Marie prend Jésus pour un jardinier à sa première apparition après la résurrection. Peut-être ne s'est-elle pas trompée. Jésus, en tant qu'eau vive et celui qui ne brise même pas un roseau meurtri, est celui qui apporte la nourriture et le renouveau dans des situations qui semblent moroses et irrémédiables. Jésus est celui qui s'occupe spécialement de ceux qui ont faim, des sans-abri, des malades, des opprimés et des gens qui ont été brisés. À l'approche de Pâques, j'espère que nous ne nous noierons pas dans le désespoir face à tout ce qui est déchiré dans le monde, mais que nous nous engagerons peut-être dans une vie qui fera que le verset d'Isaïe 58:12 se réalise. Il peut s'agir de notre propre acte de résurrection, lorsque « les ruines anciennes seront reconstruites », en nous consacrant à nouveau à prendre soin les uns des autres alors que les structures de la communauté sont rebâties. Nous devrions « relever les fondations vieilles de plusieurs générations » en sachant que le travail que nous accomplissons aujourd'hui ne nous profitera peut-être jamais, mais bénéficiera aux générations à venir. Nous avons la responsabilité d'être des « réparateurs de brèches » et nous ne pouvons donc pas simplement supprimer ce qui est cassé ou ce qui nous met mal à l'aise... notre Seigneur ressuscité a pardonné même à ceux qui l'ont crucifié sur la croix et il nous demande d'aimer nos ennemis. Enfin, nous sommes appelés à être ceux qui « restaurent les sentiers » - à créer un foyer sûr où nous pouvons tous habiter. Jésus dit à Marie de dire à ses frères qu'il « monte vers mon Père et votre Père » (Jean 20,17). Nous ne sommes plus des serviteurs, ni même de simples amis, mais le Christ nous indique que nous formons une famille. Nous pouvons vivre ensemble dans une nouvelle harmonie fondée sur l'amour profond et immuable de Jésus-Christ qui nous relie les uns aux autres.
Tal vez tú sientas, como yo, que te abruman las necesidades del mundo, las trágicas acciones de los liderazgos gubernamentales, los cambios en nuestras comunidades y en nuestras familias. En momentos así, sabemos que es importante recurrir a los recursos que tenemos para mantener nuestra salud espiritual, emocional y física, tales como orar y adorar, hacer ejercicio, alimentarnos sanamente y comprometernos donde y cuando podamos en nuestro testimonio cristiano por un mundo más justo y pacífico.
Perseverar en el testimonio cristiano es un llamado a mantener la fidelidad, aun al enfrentarnos a desafíos, dudas o resistencias. Nuestro testimonio no tiene que ver con nuestra propia fuerza o de cuánta fuerza dispongamos. Nuestro testimonio se basa en el poder de Cristo que actúa a través de nosotras y de nosotros. El apóstol Pablo nos recuerda en 2° Corintios 4:8-9 que podemos estar «atribulados en todo, pero no abatidos; perplejos, pero no desesperados; perseguidos, pero no abandonados; derribados, pero no destruidos». Un testimonio cristiano coherente e inquebrantable -incluso silencioso- expresa, a veces, mucho más que las palabras por sí solas. La gente observa cómo reaccionamos ante la adversidad, cómo manejamos el estrés, cómo enfrentamos la injusticia y cómo amamos a las demás personas. Al ver nuestra perseverancia, pueden sentirse inspiradas a buscar la misma esperanza y paz que tenemos en Cristo. Al ser perseverantes en la forma de vivir nuestra fe, incluso las pequeñas acciones de bondad, de compasión y de incidencia marcan una diferencia. Nuestra fe expresa el valor y la promesa de sembrar semillas que serán bendecidas por Dios y multiplicadas de maneras que ni siquiera podemos imaginar. Las iglesias miembros de la CANAAC hemos hecho un pacto para compartir el testimonio en nuestros respectivos países y regiones. A través del culto y de la oración, del estudio de la Biblia y de una multitud de acciones, de programas y de acciones de incidencia, quienes integramos la CANAAC perseveramos en nuestro testimonio para honrar toda vida, incluyendo al planeta, trabajando por un mundo en el que todas las personas sean respetadas, honradas y capaces de vivir sus vidas como criaturas amadas y valoradas de Dios. Las iglesias miembros de la CANAAC reconocemos que el centro de nuestro testimonio es la comunidad y que asumir el compromiso de una tarea conjunta es en sí mismo un testimonio de nuestra fe que proclamada en Jesucristo. Trabajando en conjunto, nos ayudamos mutuamente a perseverar cuando tantas cosas parecen ir en contra del Evangelio. Aunque el camino pueda ser duro, podemos confiar en que Dios utilizará nuestra perseverancia para ser un faro de esperanza para el mundo desde el Cristo que aún permanece a nuestro lado. La Rvda. Dra. Barbara Kershner Daniel es ministra de la Iglesia Unida de Cristo, Estados Unidos. Se jubiló en junio de 2023 luego de 40 años de ministerio parroquial. A lo largo de su ministerio, Barbara ha participado activamente en el ministerio global, el ecumenismo y las relaciones con diversas expresiones de fe. |
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