Judges 4:1-10
We live in a time where pendulum that was swinging to further freedom and equity has begun swinging back to places of anger, fear and violence. Caribbean nations celebrate Emancipation Day, marking the end of government-sanctioned human trafficking and legal ownership of another human being, and yet there are more persons in bondage in 2024 than there ever was during the Trans-Atlantic Slave Trade. We try to convince ourselves that we are more civilized than our ancestors who were constantly at war and gained through the shedding of blood. Yet, the murder tolls keep rising in places of war and supposed peace – all marking that disregard for the sanctity of human life. Maybe we should not be so surprised – that seems to be the way of the cycles that exist in scripture: the people disobey God, end up in trouble, God relents and sends a prophet/priest/king/saviour, and the people are saved only to disobey again. This month as I reflect on those cycles, I look to the judge, Deborah – a woman of fire. She served as a community leader and arbitrator, a prophetess, and a military commander. These were the leadership responsibilities entrusted to her by God in order to restore the people. We can learn much from her style and her relationships if we wish to play similar roles in our contexts as we long for true restoration. Firstly, Deborah’s leadership was not a “one-man show”. She had an assistant Barak. She had the support of the tribes and their forces. She even had the unlikely ally in the form of Jael to conquer Sisera. I think about all the ways in which our concept of leadership would change if it was communal – if instead of looking for a singular hero to turn things around in a dramatic fashion, we recognize that decision making together is much more powerful and nuanced. It would require a sense of interdependence that the world tells us would make us look weak. It would require of us humility, openness and the vulnerability to say, “Go with me”. Secondly, Deborah’s leadership also points out to us that our vision must be divinely guided. Many leaders in the past have misused the name of God, taking it in vain to wage holy wars and the destruction of the innocents for personal agendas and vendettas. A truly divinely guided leadership, however, would be one that especially cares for the least of these. It would be one that uplifts not just humanity, but all of God’s marvelous creation. It would be one that encourages the building of a world that has fullness of life for all (not a select few) as a matter of fact. And thirdly, her leadership reinforces that God chooses diverse and unlikely people to accomplish God’s will. Humanity is still too eager to close ranks against the “other”: to engage in xenophobia, racism, sexism, homophobia, classism and so much more – and usually out of fear or misunderstanding. In this narrative, the warrior Barak defers to Deborah’s leadership. He has more confidence in her than in himself, even with a divine promise given to him. And even though that promise then shifts to tell him that Sisera will be given into the hand of a woman, he does not respond with a sense of pride to reclaim the victory. Instead, with these fellow companions, chosen and justified by God, they overcome the King. Dearest readers, I invite you all to reflect on your countries, your churches and your communities as you examine the types of leadership that exists. Explore counter-cultural models that invite us to have a community of leaders rather than encouraging humans to have a saviour-complex (ps: we already have one of those! His name is Jesus 😊). Consider whose agendas are being catered to in our decision-making. Are we being just? Are we bringing peace? Or are we sowing division for the sake of appeasing those with power and influence? And finally, if your leadership looks a little too homogenous, ask yourself who is missing from the table, and why. Diversity is a blessing, not a curse. Perhaps then we shall see the pendulum swinging again towards our God of Life, instead of a god of destruction. —Rev. Sanya Deharry Presbyterian Church in Trinidad and Tobago
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Juges 4:1-10
Nous vivons à une époque où le pendule qui allait vers plus de liberté et d'égalité a commencé à revenir vers des la colère, la peur et la violence. Les nations des Antilles célèbrent le jour de l'Émancipation, qui marque la fin de la traite des êtres humains sanctionnée par le gouvernement et de la propriété légale d'un être humain par un autre, et pourtant, en 2024, il y a plus de personnes en esclavage qu'il n'y en a jamais eu pendant la traite transatlantique des esclaves. Nous essayons de nous convaincre nous-mêmes que nous sommes plus civilisés que nos ancêtres qui étaient constamment en guerre et gagnaient par l'effusion de sang. Pourtant, le nombre de meurtres ne cesse d'augmenter dans les zones de guerre et de paix supposée, marquant ainsi le mépris pour le caractère sacré de la vie humaine. Peut-être ne devrions-nous pas être si surpris - il semble que ce soit la façon dont les cycles existent dans les Écritures : le peuple désobéit à Dieu, finit par avoir des problèmes, Dieu se calme et envoie un prophète/prêtre/roi/sauveur, et le peuple est sauvé seulement pour désobéir à nouveau. Ce mois-ci, alors que je réfléchis à ces cycles, je me tourne vers la juge Déborah, une femme de feu. Elle a joué le rôle de chef de communauté et d'arbitre, de prophétesse et de commandant militaire. Telles étaient les responsabilités que Dieu lui avait confiées pour rétablir le peuple. Nous pouvons apprendre beaucoup de son style et de ses relations si nous souhaitons jouer des rôles similaires dans nos contextes, alors que nous aspirons à un rétablissement véritable. Premièrement, le leadership de Déborah n'était pas un "one-man-show". Elle avait un assistant, Barak. Elle avait le soutien des tribus et de leurs troupes. Elle a même eu un allié improbable, Jaël, pour conquérir Sisera. Je pense à toutes les façons dont notre concept de leadership changerait s'il était communautaire - si, au lieu de chercher un héros individuel pour renverser la situation de façon spectaculaire, nous reconnaissions que la prise de décision en commun est beaucoup plus puissante et nuancée. Cela exigerait un sens de l'interdépendance qui, selon le monde, nous ferait paraître faibles. Cela exigerait de nous de l'humilité, de l'ouverture et de la vulnérabilité pour dire "Viens avec moi". Deuxièmement, le leadership de Deborah nous montre également que notre vision doit être guidée par Dieu. Dans le passé, de nombreux dirigeants ont abusé du nom de Dieu, l'utilisant en vain pour mener des guerres saintes et détruire des innocents pour des raisons personnelles et des vendettas. Cependant, une autorité véritablement guidée par Dieu serait une autorité qui se soucierait tout particulièrement des plus petits d'entre eux. Il s'agirait d'un leadership qui élève non seulement l'humanité, mais aussi toute la merveilleuse création de Dieu. Elle encouragerait la construction d'un monde où la plénitude de la vie serait accessible à tous (et non seulement à quelques privilégiés). Et troisièmement, son leadership renforce le fait que Dieu choisit des personnes diverses et peu susceptibles d'accomplir sa volonté. L'humanité est encore trop prompte à serrer les rangs contre "l'autre" : à s'engager dans la xénophobie, le racisme, le sexisme, l'homophobie, le classisme et bien d'autres choses encore - et ce, généralement par peur ou par incompréhension. Dans ce récit, le guerrier Barak s'en remet au leadership de Deborah. Il a plus confiance en elle qu'en lui-même, même si une promesse divine lui a été faite. Et même si cette promesse change ensuite pour lui annoncer que Sisera sera remis entre les mains d'une femme, il ne réagit pas avec un sentiment de fierté pour reconquérir la victoire. Au contraire, avec ses compagnons, choisis et justifiés par Dieu, ils triomphent du roi. Chers lectrices et lecteurs, je vous invite tous à réfléchir à vos pays, à vos églises et à vos communautés en examinant les types de leadership qui existent. Explorez les modèles à contre-courant qui nous invitent à avoir une communauté de responsables plutôt que d'encourager les humains à être fixés sur un sauveur (ps : nous en avons déjà un ! Il s'appelle Jésus 😊). Considérez quelles priorités sont prises en compte dans nos prises de décision. Sommes-nous justes ? Apportons-nous la paix ? Ou semons-nous la division pour apaiser ceux qui ont du pouvoir et de l'influence ? Enfin, si vos dirigeants semblent un peu trop homogènes, demandez-vous qui manque à la table et pourquoi. La diversité est une bénédiction, pas une malédiction. Peut-être verrons-nous alors le pendule s'orienter à nouveau vers notre Dieu de la vie, au lieu d'un dieu de la destruction. -Pasteure Sanya Deharry Église Presbytérienne de Trinité-et-Tobago Jueces 4:1-10
Vivimos en una época en la que el péndulo que oscilaba hacia una mayor libertad y equidad ha empezado a oscilar de nuevo hacia lugares de odio, de miedo y de violencia. Los países caribeños celebran el Día de la Emancipación, que marca el fin del tráfico de seres humanos y la propiedad legal de otro ser humano a partir de una decisión gubernamental. Y sin embargo hay más personas en esclavitud en 2024 de las que hubo durante la Trata Transatlántica de Esclavos y Esclavas. Intentamos convencernos de que somos personas más civilizadas que quienes nos precedieron, que estaban constantemente en guerra y que obtenían sus ganancias a partir del derramamiento de sangre. Sin embargo, las cifras de asesinatos siguen aumentando en donde hay guerras y en sitios de supuesta paz, marcando ese desprecio por la santidad de la vida humana. Tal vez no debamos sorprendernos tanto: los ciclos que se nos presentan en las Escrituras son bastante similares: el pueblo desobedece a Dios, acaba en problemas, Dios cede y envía a una persona a ejercer un rol profético/sacerdotal/real/salvífico, y el pueblo se salva sólo para volver a desobedecer. Este mes, al reflexionar sobre esos ciclos, me detengo en la jueza Débora, una mujer de fuego. Fue lideresa en su comunidad y mediadora, profetisa y comandante militar. Estas fueron las responsabilidades de liderazgo que Dios le confió para restaurar al pueblo. Podemos aprender mucho de su estilo y de sus relaciones si deseamos desempeñar roles similares en nuestros contextos mientras anhelamos una verdadera restauración. En primer lugar, el liderazgo de Débora no era un "espectáculo unipersonal”. Tenía un ayudante, Barac. Tenía el apoyo de las tribus y sus fuerzas. Incluso contaba con la insólita alianza de Jael para conquistar a Sísara. Pienso en todas las formas en que cambiaría nuestro concepto de liderazgo si fuera comunitario: si en lugar de buscar un héroe o una heroína singular que cambie las cosas de forma dramática, reconociéramos que la toma conjunta de decisiones es mucho más poderosa y matizada. Requeriría un sentido de interdependencia que el mundo nos asegura que nos haría parecer débiles. Requeriría de nuestra parte humildad, apertura y la vulnerabilidad de decir: "Ven conmigo". En segundo lugar, el liderazgo de Débora también nos indica que nuestra visión debe estar guiada por la divinidad. Muchas personas que han ejercido el liderazgo en el pasado han abusado del nombre de Dios, tomándolo en vano para librar guerras santas y la destrucción de personas inocentes por causa de sus agendas personales y venganzas. Sin embargo, un liderazgo verdaderamente guiado por Dios se preocuparía de manera especial por los seres más pequeños. Sería uno que elevara no sólo a la humanidad, sino a toda la maravillosa creación de Dios. De hecho, sería un liderazgo que fomentara la construcción de un mundo con plenitud de vida para todas las personas (no para unas pocas elegidas). Y, en tercer lugar, su liderazgo enfatiza que Dios elige a personas diversas y hasta insólitas para cumplir su voluntad. La humanidad todavía está demasiado dispuesta a cerrar filas contra las personas “otras”: a practicar la xenofobia, el racismo, el sexismo, la homofobia, el clasismo y muchas otras cosas, usualmente a partir del miedo o por incomprensión. En este relato, el guerrero Barak se somete al liderazgo de Débora. Confía más en ella que en sí mismo, incluso con una promesa divina que le ha sido dada. Y aunque esa promesa cambia para decirle que Sísara será entregado en manos de una mujer, no responde con un sentimiento de orgullo para reclamar la victoria. Por el contrario, con estos compañeros, elegidos y justificados por Dios, vencen al Rey. Queridas lectoras y queridos lectores, quisiera que puedan reflexionar sobre sus países, sus iglesias y sus comunidades mientras examinan los tipos de liderazgo existentes. Exploren modelos contraculturales que nos inviten a tener una comunidad de líderes y lideresas en lugar de alentar a los seres humanos a tener un complejo mesiánico (ps: ¡ya tenemos uno de esos! Su nombre es Jesús 😊). Consideren las agendas están siendo consideradas en nuestra toma de decisiones. ¿Buscamos la justicia? ¿Estamos aportando a la paz? ¿O estamos sembrando la división para apaciguar a quienes tienen poder e influencia? Y, por último, si su liderazgo parece demasiado homogéneo, pregúntense quién falta en la mesa y por qué. La diversidad es una bendición, no una maldición. Quizá entonces veamos oscilar de nuevo el péndulo hacia nuestro Dios de la Vida, en lugar de hacia un dios de la destrucción. —Rev. Sanya Deharry Iglesia Presbiteriana en Trinidad y Tobago Acts 2:1-21
Any reading of the Pentecost story in Acts 2, would reveal a number of truths with which we are familiar: It was a global, spectacular, symbolic, innovative, and transformative event. We know well that the gift of the Spirit poured out at Pentecost offered the believers then as now some cardinal promises:
Based on Acts 2, and given the era in which we live, there are three passions we ought to exercise as a church community: 1. A Passion for Evangelism – A church on fire to Go. Acts 2:41-47: Those who accepted his message were baptized and about three thousand were added to their number that day. And the Lord added to their number daily. Are we on fire to go? To traverse the nooks and crannies of our spaces including where violence, abuse, and terror abound? Or is our primary focus on having people come to us. Two things are critical when a church is on fire to Go: Firstly, the church on fire must have God’s Vision – God invites us to see our contextual experiences through divine lenses. Where we see disillusionment, God sees possibilities; where we see despair, God sees hope; where we see destruction, God sees restoration and renewal; where we see the impossible, God sees the possible; where we see obstacles to ministry engagement, God sees stepping stones; where we see cantankerous, intolerant people, God sees potential saints; where we see failure, God sees possible new life. If we cannot see the possibility of adding to our numbers daily through the ministry of evangelism, then trust me the fire to Go is either non-existent or is diminished. Secondly, a church on fire to Go, needs Active Engagement – The text makes it clear that God will not do for us as much as God will do with us! A church without the passion for evangelism, whether we like it or not, whether we accept it or not, slowly and ultimately dies! 2. Secondly, A Passion for Discipleship – A church on fire to Grow. Acts 2:42: And they devoted themselves to the Apostle’s teaching, to fellowship and the breaking of bread and to prayer. Is there a passion for discipleship expressed as a deeper desire for the understanding of Scriptures as “lamp and light,” a passion for prayer rather than mere lip service; a coming together in one accord in rich and rewarding fellowship and a gathering around the symbols of God’s gifts of grace, peace, and love at the Communion Table? These are indeed the elements of discipleship, learning about God, God’s Word, practicing the spiritual disciplines, and living out our calling to be in fellowship one with another. Is the story of our worshipping communities’ journey to this point, one which demonstrates a passion for discipleship? Are we are growing by numbers and equally growing in our discipleship? 3. A Passion for Ministry – A church on fire to Give. Acts 2:44: All the believers were together and had everything in common. They sold property and possession to ensure needs were met, shared space and time with integrity, and enjoyed the favour of the people. The early church engaged in a passion for ministry, which was rooted in the principle of a needs-meeting community characterized by a willingness to give of one’s self and one’s possession for the greater good of all. A community where solidarity and agitation and advocacy with those broken and on the margins were key life-giving features. Note well it was this connecting community feature, which allowed them to add to their number daily. They not only talked the talk; they walked the walk! There was integrity in what they said and did in acts of ministry. Clearly absent were elements of paternalism, engagement from a distance;, it was not pity characterized by levels of hierarchy; it was, everything in common. When a church is on fire to give, then when I groan there are enough of us to groan with me, when I moan, when I struggle, when I am voiceless, powerless… we do this when we share out time, our talent and our treasure… A Post-Pentecost Church shares a common vision and mission, expressed and exercised in a common ministry – a passion for evangelism, a passion for discipleship, and a passion for ministry. —Norbert D. Stephens General Secretary The United Church in Jamaica and the Cayman Islands Actes des Apôtres 2: 1-21
Toute lecture du récit de la Pentecôte dans Actes 2 révèle un certain nombre de vérités qui nous sont bien connues : il s'agit d'un événement mondial, spectaculaire, symbolique, novateur et transformateur. Nous savons bien que le don de l'Esprit répandu à la Pentecôte a offert aux croyants d'alors et d'aujourd'hui certaines promesses fondamentales :
Sur la base d'Actes 2, et tenant compte de l'époque dans laquelle nous vivons, il y a trois passions que nous devrions exercer en tant qu’église: 1. Une passion pour l'évangélisation - Une église en feu pour y aller. Actes 2:41-47 : Ceux qui acceptèrent son message furent baptisés, et environ trois mille personnes s'ajoutèrent à leur nombre ce jour-là. Et le Seigneur augmentait chaque jour leur nombre. Sommes-nous prêts à y aller ? Pour parcourir les coins et recoins de nos endroits, y compris là où la violence, les abus et la terreur abondent ? Ou bien notre objectif principal est-il plutôt de faire en sorte que les gens viennent à nous ? Deux choses sont essentielles lorsqu'une église est en feu pour y aller : Premièrement, l'Église en feu doit avoir la vision de Dieu - Dieu nous invite à voir nos expériences contextuelles à travers des lentilles divines. Là où nous voyons la désillusion, Dieu voit des possibilités ; là où nous voyons le désespoir, Dieu voit l'espoir ; là où nous voyons la destruction, Dieu voit la restauration et le renouveau ; là où nous voyons l'impossible, Dieu voit le possible ; là où nous voyons des obstacles à notre engagement , Dieu voit des pas en avant ; là où nous voyons des personnes aigries et intolérantes, Dieu voit des saints potentiels ; là où nous voyons l'échec, Dieu voit la possibilité d'une vie nouvelle. Si nous ne pouvons pas voir la possibilité d'augmenter notre nombre chaque jour par le ministère de l'évangélisation, alors croyez-moi, le feu de l'action est soit inexistant, soit diminué. Deuxièmement, une église qui brûle d'aller a besoin d'un engagement actif - le texte indique clairement que Dieu ne fera pas pour nous autant qu'il fera avec nous ! Une église qui n'a pas la passion de l'évangélisation, que cela nous plaise ou non, que nous l'acceptions ou non, meurt lentement et finalement ! 2. Deuxièmement, une passion pour la vie de disciple - une église qui a le feu sacré pour grandir. Actes 2:42 : Ils s'appliquaient à l'enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et à la prière. Existe-t-il une passion pour la vie de disciple qui se traduit par un désir plus profond de comprendre les Écritures en tant que "lampe et lumière", une passion pour la prière plutôt que de simples paroles en l'air, un rassemblement d'un même esprit dans une communion riche et gratifiante et un rassemblement autour des symboles des dons de Dieu que sont la grâce, la paix et l'amour à la table de communion ? Voici en effet les éléments de la vie de disciple : apprendre à connaître Dieu et sa Parole, pratiquer les disciplines spirituelles et vivre notre vocation à être en communion les uns avec les autres. L'histoire de nos assemblées cultuelles jusqu'à ce jour témoigne-t-elle d'une passion pour la vie de disciple ? Sommes-nous en train de croître en nombre et de croître également dans notre vie de disciple ? 3. Une passion pour le ministère - Une église en feu pour donner. Actes 2:44 : Tous les croyants étaient réunis et avaient tout en commun. Ils ont vendu leurs biens et leurs possessions pour s'assurer que les besoins étaient satisfaits, ont partagé l'espace et le temps avec honnêteté et ont bénéficié de la faveur de la population. L'Église primitive s'est engagée dans une passion pour le ministère, qui était enracinée dans le principe d'une communauté répondant aux besoins, caractérisée par la volonté de donner de soi et de ses biens pour le plus grand bien de tous. Une communauté où la solidarité, l'agitation et le plaidoyer en faveur de ceux qui sont dans la détresse et en marge de la société étaient des éléments essentiels à la vie. Notez bien que c'est cette caractéristique de la communauté de connexion qui leur a permis d'augmenter leur nombre quotidiennement. Ils n'ont pas seulement parlé, ils ont agi ! Il y avait de l'intégrité dans ce qu'ils disaient et faisaient dans leurs actes de ministère. Il n'y avait manifestement pas d'éléments de paternalisme, d'engagement à distance ; ce n'était pas de la pitié fondée sur des niveaux de hiérarchie ; c'était tout en commun. Lorsqu'une église est en feu pour donner, alors lorsque je gémis, il y en a suffisamment pour gémir avec moi, lorsque je gémis, lorsque je lutte, lorsque je suis sans voix, sans pouvoir... nous le faisons lorsque nous partageons notre temps, nos talents et nos trésors... Une Église après Pentecôte partage une vision et une mission commune, exprimée et exercée dans un ministère commun - une passion pour l'évangélisation, une passion pour la vie de disciple, et une passion pour le ministère. -Norbert D. Stephens Secrétaire général Église Unie de la Jamaïque et des Îles Caïmans Hechos 2:1-21
Cualquier lectura del relato de Pentecostés en Hechos 2, revelaría una serie de verdades con las que estamos familiarizados: fue un acontecimiento global, espectacular, simbólico, innovador y transformador. Sabemos muy bien que el don del Espíritu derramado en Pentecostés ofreció a las personas creyentes, las de entonces y las de ahora, algunas promesas fundamentales:
Tomando como base Hechos 2, y considerando la época en la que vivimos, hay tres pasiones que debemos ejercer como comunidad eclesial: 1. Pasión por la evangelización - Una iglesia apasionada por salir. Hechos 2:41-47: Así, pues, los que recibieron su mensaje fueron bautizados y aquel día se unieron a la iglesia unas tres mil personas. Y cada día el Señor añadía al grupo los que iban siendo salvos. ¿Tenemos pasión por salir? ¿Para recorrer los rincones y las grietas de nuestros espacios, incluso aquellos donde abundan la violencia, el abuso y el terror? ¿O nuestro objetivo principal es que la gente venga a nuestro encuentro? Hay dos cosas fundamentales cuando una iglesia siente pasión por salir: En primer lugar, la iglesia apasionada debe tener la Visión de Dios - Dios nos invita a ver nuestras experiencias contextuales a través de unas lentes divinas. Donde vemos desilusión, Dios ve posibilidades; donde vemos desesperación, Dios ve esperanza; donde vemos destrucción, Dios ve restauración y renovación; donde vemos lo imposible, Dios ve lo posible; donde vemos obstáculos a la participación en el ministerio, Dios ve peldaños; donde vemos gente malhumorada e intolerante, Dios ve personas santas en potencia; donde vemos fracaso, Dios ve una posible vida nueva. Si no podemos ver la posibilidad de aumentar nuestros números diariamente a través del ministerio de la evangelización, entonces créanme que la pasión por salir no existe o ha disminuido. En segundo lugar, una iglesia con pasión por salir necesita un Compromiso Activo. El texto deja claro que Dios no hará tanto por nosotros y nosotras como aquellos que hará con nosotros y nosotras. Una iglesia sin pasión por la evangelización, nos guste o no, lo aceptemos o no, ¡muere lenta y definitivamente! 2. En segundo lugar, una pasión por el discipulado: una iglesia apasionada por crecer. Hechos 2:42: Se mantenían firmes en la enseñanza de los apóstoles, en la comunión, en el partimiento del pan y en la oración. ¿Existe una pasión por el discipulado expresada como un profundo deseo de comprender las Escrituras como "lámpara y luz", una pasión por la oración en lugar de mera palabrería; un encuentro en unidad en rica y gratificante comunión y una reunión en torno a los símbolos de los dones del Dios de gracia, paz y amor en la Mesa de la Comunión? Estos son los elementos del discipulado, aprender sobre Dios, la Palabra de Dios, practicar las disciplinas espirituales, y vivir nuestra vocación de estar en mutua comunión. La historia del peregrinaje de nuestras comunidades celebrativas hasta este punto, ¿evidencia pasión por el discipulado? ¿Estamos creciendo en número y creciendo de la misma manera en nuestro discipulado? 3. Una pasión por el ministerio – Una iglesia con pasión por dar. Hechos 2:44: Todos los creyentes estaban juntos y tenían todo en común. Vendían propiedades y posesiones para asegurar que las necesidades fueran satisfechas, compartían espacio y tiempo con integridad, y disfrutaban del favor de la gente. La iglesia primitiva se dedicaba con pasión al ministerio, que tenía sus fundamentos en el principio de una comunidad que satisfacía las necesidades, caracterizada por la voluntad de dar de sí misma y de sus posesiones para el mayor bien de todas las personas. Una comunidad en la que la solidaridad, la efervescencia y la defensa de las personas desheredadas y marginadas eran características vitales. Tomemos nota de que fue esta característica comunitaria de conexión la que les permitió aumentar su número cada día. No sólo hablaban por hablar, sino que hacían lo que decían. Había integridad en lo que decían y hacían en sus acciones ministeriales. Estaban claramente ausentes elementos como el paternalismo, el compromiso a distancia; no era una piedad caracterizada por niveles de jerarquía; todo estaba en común. Cuando una iglesia siente pasión por dar, entonces, cuando me lamento, hay suficientes personas dispuestas a compartir mi lamento. Cuando lloro, cuando lucho, cuando no tengo voz, cuando siento impotencia... lo hacemos cuando compartimos nuestro tiempo, nuestro talento y nuestro tesoro... Una Iglesia Postpentecostal comparte una visión y una misión comunes, expresadas y ejercidas en un ministerio común: pasión por la evangelización, pasión por el discipulado y pasión por el ministerio. —Norbert D. Stephens Secretario General La Iglesia Unida en Jamaica y las Islas Caimán “I ask not only on behalf of these, but also on behalf of those who will believe in me through their word, that they may all be one. As you, Father, are in me and I am in you, may they also be in us, so that the world may believe that you have sent me. The glory that you have given me I have given them, so that they may be one, as we are one, I in them and you in me, that they may become completely one, so that the world may know that you have sent me and have loved them even as you have loved me.” —John 17:20-23
As a United and Uniting denomination born out of the Christian unity movement in the United States in the early-to-mid-20th century, with deep Reformed roots, the United Church of Christ in the United States was founded around the ideal, “that they may all be one.” From the very beginning, the UCC embodied this ideal of Christian unity, bringing together five different Christian streams into union as the United Church of Christ, but more than that, these various and varied streams demonstrate a sense of diversity in unity to this day. The Congregational, Christian, Evangelical, Reformed, and Afro-Christian Churches that formed the UCC in 1957 represented diverse populations and diverse perspectives within the Protestant Mainline, but followed a call to unity, bringing the beauty of their diversity into one United Church. Today, the call to unity in the Body of Christ remains a core ideal of the United Church of Christ in the United States as we seek to live up to Jesus’ call and the mission embedded in our founding…
Alongside this absolute commitment to pursuing Christian unity, the United Church of Christ has maintained a distinct and bold voice seeking justice for all God’s people. At times, this commitment to prophetic and public witness has proved challenging, as we know well that speaking truth to power is often met with resistance. Further, in a time when some would prefer that churches remain silent in the public arena, the boldness of the UCC has often been met with significant criticism from both within and outside the denomination. And yet, the commitment to prophetic witness remains undeterred, as the United Church of Christ remains focused on bringing about a “Just World for All.”
It is not always easy to balance these two guiding ideals of the United Church of Christ. Yet, to be followers of Christ rarely means taking the easy path. Instead, following the example of Christ, we are called to speak up for those who are oppressed and marginalized, and to make certain that all people have space to speak up for themselves. Further, it is a call to be dedicated to remaining in relationship with all of God’s people, motivated by the love of God that we have all received. It has always been a both/and when it comes to the pursuit of unity and the pursuit of justice, never an either/or. In a time such as this…
…we are called to embrace both aspects of our identity as the United Church of Christ. Speaking the truth we understand as we call for justice for all, remaining engaged with those of varying perspectives for the good of all. For in this way, we most authentically live out the call of Christ to love as he first loved us, and to be completely one in the pursuit of the kindom of God for all God’s people. —Mark Pettis Ecumenical and Interfaith Relations Minister United Church of Christ “No ruego solo por estos. Ruego también por los que han de creer en mí por el mensaje de ellos, para que todos sean uno. Padre, así como tú estás en mí y yo en ti, permite que ellos también estén en nosotros, para que el mundo crea que tú me has enviado. Yo les he dado la gloria que me diste, para que sean uno, así como nosotros somos uno: yo en ellos y tú en mí. Permite que alcancen la perfección en la unidad, y así el mundo reconozca que tú me enviaste y que los has amado a ellos tal como me has amado a mí.” —Juan 17:20-23
Como denominación unida y en unificación surgida del movimiento de unidad cristiana en Estados Unidos en los inicios y mediados del siglo XX, con sólidas raíces reformadas, la Iglesia Unida de Cristo en los Estados Unidos de NA nació en torno al ideal de «que todos y todas vivan en unidad». Desde sus orígenes, la UCC encarnó este ideal de unidad cristiana, congregando a cinco corrientes cristianas diferentes en unidad como Iglesia Unida de Cristo. Pero más que eso, estas diversas y variadas corrientes demuestran un sentido de diversidad en la unidad hasta el día de hoy. Las Iglesias Congregacional, Cristiana, Evangélica, Reformada y Afrocristiana que formaron la UCC en 1957 representaban a diversas poblaciones y diversas perspectivas dentro de la corriente protestante mayoritaria, pero siguieron un llamado a la unidad, reuniendo la belleza de su diversidad en una Iglesia Unida. Hoy en día, el llamado a la unidad en el Cuerpo de Cristo sigue siendo un ideal fundamental de la Iglesia Unida de Cristo en los Estados Unidos de NA, ya que procuramos estar a la altura del llamado de Jesús y la misión implícita en nuestra fundación...
Además de este compromiso absoluto en búsqueda de la unidad de todas las personas cristianas, la Iglesia Unida de Cristo ha mantenido una voz distintiva y valiente en la búsqueda de justicia para todo el pueblo de Dios. En ocasiones, este compromiso con el testimonio profético y público ha significado un desafío, pues sabemos bien que decir la verdad al poder suele generar resistencia. Además, en una época en la que algunas personas preferirían que las iglesias permanecieran en silencio en el ámbito público, la audacia de la UCC se ha enfrentado con frecuencia a profundas críticas tanto dentro como fuera de la denominación. No obstante, el compromiso con el testimonio profético permanece imperturbable, ya que la Iglesia Unida de Cristo sigue enfocada en alcanzar un «Mundo justo para todos y todas».
No siempre es fácil equilibrar estos dos ideales que guían a la Iglesia Unida de Cristo. Sin embargo, el seguimiento de Cristo rara vez significa andar por el camino fácil. Por el contrario, siguiendo el ejemplo de Cristo, recibimos el llamado a ser voz de las personas oprimidas y marginadas, y a asegurarnos de que todas las personas tengan espacio para hablar por sí mismas. Además, es un llamado a dedicarnos a permanecer en relación con todo el pueblo de Dios, motivados y motivadas por el amor de Dios que todas las personas hemos recibido. La búsqueda de la unidad y la búsqueda de la justicia siempre han ido de la mano. No se trata de la una o de la otra, sino de ambas al mismo tiempo. En un tiempo como el presente
... se nos llama a abrazar ambos aspectos de nuestra identidad como Iglesia Unida de Cristo. Proclamar la verdad, tal como la entendemos, en tanto pedimos justicia para todas las personas, comprometiéndonos con quienes tienen perspectivas diferentes por el bien de todos y todas. Porque de este modo, vivimos más auténticamente el llamado de Cristo a amar como Él nos amó primero, y a vivir completamente en unidad en la búsqueda de la bondad de Dios para todo el pueblo de Dios. —Mark Pettis Ministro de Relaciones Ecuménicas e Internacionales Iglesia Unida de Cristo « Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront en moi à travers leur parole, afin que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient [un] en nous pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée afin qu'ils soient un comme nous sommes un ( moi en eux et toi en moi (, afin qu'ils soient parfaitement un et qu’ainsi le monde reconnaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.. » —Jean 17:20-23 (traduction Segond 21)
En tant que dénomination unie et en cours d'unification, née du mouvement d'unité chrétienne aux États-Unis au début et au milieu du 20e siècle, avec de profondes racines réformées, l'Église Unie du Christ (UCC) aux États-Unis a été fondée autour de l'idéal « qu'ils soient tous un ». Dès le début, l'UCC a incarné cet idéal d'unité chrétienne, en réunissant cinq courants chrétiens différents au sein de l'Église Unie du Christ, mais plus encore, ces courants divers et variés démontrent un sens de la diversité dans l'unité jusqu'à aujourd'hui. Les Églises congrégationalistes, chrétiennes, évangéliques, réformées et afro-chrétiennes qui ont constitué l'UCC en 1957 représentaient des populations et des perspectives diverses au sein du courant protestant dominant, mais elles ont suivi un appel à l'unité, apportant la beauté de leur diversité dans une seule Église unie.
Parallèlement à cet engagement absolu en faveur de l'unité des chrétiens, l'Église Unie du Christ a gardé une voix distincte et courageuse en faveur de la justice pour l'ensemble du peuple de Dieu. Cet engagement en faveur d'un témoignage prophétique et public s'est parfois avéré difficile, car nous savons bien que dire la vérité au pouvoir se heurte souvent à des résistances. En outre, à une époque où certains préféreraient que les Églises restent silencieuses dans l'arène publique, l'audace de l'UCC a souvent fait l'objet de critiques importantes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la dénomination. Pourtant, l'engagement en faveur du témoignage prophétique ne se dément pas, l'Église Unie du Christ restant attachée à l'avènement d'un « monde juste pour tous ».
Il n'est pas toujours facile de concilier ces deux idéaux directeurs de l'Église Unie du Christ. Pourtant, être disciples du Christ signifie rarement emprunter la voie de la facilité. Au contraire, en suivant l'exemple du Christ, nous sommes appelés à prendre la défense de ceux qui sont opprimés et marginalisés, et à veiller à ce que tous aient un espace pour s'exprimer. En outre, il s'agit d'un appel à rester en relation avec tout le peuple de Dieu, motivés par l'amour de Dieu que nous avons tous reçu. La recherche de l'unité et la poursuite de la justice vont toujours ensemble, elles ne sont jamais l'une ou l'autre. Dans une époque comme la nôtre...
-Mark Pettis Responsable des relations œcuméniques et interreligieuses Église Unie du Christ "Que sean uno" (Juan 17:22), Ut omnes unum sint son las palabras que tenemos en nuestro escudo denominacional en latín y en kanien'kéha (también conocida como lengua mohawk). Bajo la inspiración del espíritu ecuménico global de principios del siglo XX, en 1925 nuestras denominaciones fundadoras, con sus diversas formas de ser y de desarrollar sus ministerios en el mundo, decidieron encontrarse en la unidad.
En junio de este año, la Iglesia Unida de Canadá inicia el año de su centenario -pasaremos un año, hasta el 10 de junio de 2025, conmemorando nuestra historia, nuestro legado, nuestras alegrías y nuestros fracasos como pueblo de Dios que se ha reunido para que "así el mundo reconozca que tú me enviaste y que los has amado a ellos tal como me has amado a mí." (Juan 17:23). Sabemos, a veces por amarga experiencia, que la "unidad" no implica "igualdad". Nuestras vidas, nuestras identidades, nuestras comunidades y nuestros contextos, nuestros ministerios son un maravilloso caleidoscopio que abarca un amplio espectro de clase, raza y etnia, género y orientación sexual, educación y creencias políticas. Siendo personas falibles y humanas, a veces las conversaciones y los conflictos que surgen de esa comunión diversa del pueblo que Dios ama producen dolor y división, incluso en medio de nuestra unidad. Esta es, en parte, la razón por la que hace casi 20 años decidimos ser una iglesia intencionadamente intercultural. En lugar de reconocer simplemente nuestra unidad en la diversidad, en la cual mayoría de la gente puede decir "ven, hazte como nosotros y nosotras", tenemos que caminar lado a lado con una apertura a la transformación. Que podamos asumir la disposición a dejarnos transformar por la presencia de quienes tienen identidades y compromisos diferentes a los nuestros. El futuro como iglesia: re-imaginar el porvenir Al igual que muchas denominaciones del norte global, la Iglesia Unida de Canadá está transitando un cambio demográfico. El aumento masivo de miembros procedente de una generación joven, próspera y sana de las post guerra de mediados de siglo (los "baby boomers") quizás frenó la tendencia que llevara a nuestras denominaciones fundadoras a considerar la unión en primer lugar. Estamos volviendo a un contexto más parecido al de hace un siglo, en el que nuestros edificios están envejeciendo y tienen una menor asistencia, a la vez que tenemos menas personas adultas jóvenes, menos niñez y menos juventud participando en el culto dominical. Durante mi mandato como Moderadora, quise involucrar a la iglesia en diálogos sobre lo que significaba para el mundo florecer, florecer en Canadá, y lo que significaba florecer en la Iglesia Unida. Estas conversaciones nos han impulsado a desarrollar o reentrenar nuestros "músculos de la imaginación". A veces esto se traduce en plantar iglesias, a veces en dejar ir lo que ha sido para dejar espacio a lo nuevo. A veces significa dar la bienvenida a nuevas comunidades migrantes para que se unan a la familia de la Iglesia Unida. La futurista y diseñadora de juegos Dra. Jane McGonigal escribe en su libro Imaginable que necesitamos pasar más tiempo imaginando el futuro. Tenemos que imaginar los futuros que queremos que sucedan y tenemos que imaginar los futuros que no deseamos que sucedan. Cuando dedicamos tiempo a imaginar nuestros mejores y peores escenarios, podemos desarrollar un sentido de anticipación sobre el futuro. La pregunta que plantea a sus lectores y lectoras es: "¿Qué acciones puedo emprender hoy, de las que pueda sentir orgullo, que contribuyan al futuro que quiero ver? ¿Y cuáles son las acciones que puedo emprender hoy, de las que puedo sentir orgullo, que ayudarán a prevenir el futuro que no quiero que ocurra?" Me gusta esta idea de prepararse tanto para lo mejor como para lo peor. A veces, sin imaginar las cosas difíciles que pueden ocurrir, nos toman desprevenidos y desprevenidas cuando las situaciones adversas se tornan en obstáculos para nuestras metas. El futuro que no quiero ver es uno en el que hayamos alterado tanto el clima que la vida humana se vuelva hostil y enormes porciones de la Tierra se vuelvan inhabitables. En el que las personas más ricas del mundo sigan amasando fortunas a costa de todas las demás y del planeta. Para mí, imagino una iglesia que incide para que nuestro gobierno se tome en serio sus compromisos climáticos y los Objetivos de Desarrollo Sostenible de la ONU. Imagino una iglesia que valora la equidad y la justicia para las personas marginadas por la sociedad. Imagino una iglesia profundamente espiritual, que capacite para un discipulado valiente; personas discipuladas dispuestas a compartir su experiencia y su fe, pero sin hacer proselitismo. Y que cumplimos plenamente nuestro compromiso de ser interculturales y antirracistas. Que cuando alguna persona nueva entre en la iglesia, le digamos "nuestro ministerio fue diseñado para darte la bienvenida, tal como eres". Ese es un mensaje diferente a "aquí eres bienvenido/a", que a veces puede significar "queremos que seas como nosotros, como nosotras". Imagino barrios con iglesias que trabajan por un mundo en el que se celebre el valor de cada persona y donde todas las personas puedan florecer. Que así sea. Reverendísima Dra. Carmen Lansdowne 44ª Moderadora, Iglesia Unida de Canadá |
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February 2024
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